Attention : si certaines de ces informations ne sont encore que pur projet dans l’esprit des élus de la Métropole, elles pourraient néanmoins changer totalement le visage de Bordeaux dans les années à venir. Grâce à un téléphérique au dessus de la Garonne et l’arrivée du RER à Bordeaux, le trafic routier dans la capitale girondine pourrait enfin être désengorgé…
L’idée d’un téléphérique à Bordeaux nous vient tout droit du Président de la Métropole, Alain Anziani. Mardi dernier, lors d’une réunion de rentrée, le nouvel élu se disait favorable à la création d’un téléphérique qui enjamberait la Garonne, afin de relier rive droite et rive gauche en désaturant une partie des embouteillages routiers. “C’est une contenance restreinte, mais […] des avantages et un cadencement important”, annonçait A. Anziani. Ce dernier a également annoncé vouloir développer un plan ambitieux pour les piétons, mettre à jour les projets de bus à haut niveau de service (notamment entre Bordeaux-Saint-Jean et Saint-Aubin) et ne pas céder à la stratégie du tout-à-vélo.
Le RER bordelais dès fin-2020
Les RER dans la métropole bordelaise, eux, ne se feront pas attendre. Philippe Buisson, maire de Libourne, annonçait jeudi dernier leur mise en route d’ici la fin de l’année 2020. La première ligne permettra de relier Libourne à Arcachon via Cestas sans avoir besoin de changer de train à Bordeaux-Saint-Jean. Le maire espère ainsi réduire le temps de trajet total : “Cela va permettre à un étudiant d’habiter Libourne et d’être à 8 heures à la fac, sans avoir besoin de se lever à 5 heures du matin”. Le gain réel total est assez faible, certes (44 minutes au lieu de entre 48 et 55 pour un trajet Libourne-Pessac), mais permettra d’éviter le stress de manquer sa correspondance. Le réseau RER complet est espéré pour 2028 (découvrez-le dans la carte ci-dessous).