Sans surprise. Après Paris, c’est Bordeaux, bonne élève à l’école de l’écologie et de l’inclusion sociale, qui rejoint le réseau des Rainbow Cities.
Le Rainbow Cities Network, ce sont ces villes qui hissent les couleurs du drapeau arc-en-ciel. Le réseau a annoncé la mairie dans un communiqué la semaine dernière. La Belle Endormie rejoint donc un spectaculaire réseau de 38 villes aux quatre coins du globe (Mexico City, Amsterdam, Taipei…).
Elle devient ainsi la seconde ville de France à incarner la lutte contre la discrimination et la violence envers les personnes LGBTQIA+ (Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Transgenre et Intersexuées). Son cheval de bataille ? Favoriser les politiques d’inclusion sociale dans sa pluralité. Sur leur site, l’organisation souligne l’action de la municipalité bordelaise et une coopération « prolifique » en faveur de la communauté.
La cité girondine avait formé un comité LGBTQIA+ en 2018. Une enquête pour analyser le sentiment de discrimination dans la ville avait également été lancée. La mairie de Bordeaux a établi un solide plan d’action en 2019.
Parmi ces mesures; un guide contre les agressions distribué dans les commerces, la lutte contre l’homophobie dans le sport, la sensibilisation en milieu scolaire, ou encore la formation des agents municipaux. Grande première en France, une permanence à l’hôtel de police de Bordeaux dédiée aux membres de la communauté a ainsi été inaugurée. Comme l’indique l’inratable passage piéton aux couleurs de la communauté, à Bordeaux, la révolution LGBTQIA+ est en marche !